Crépuscule sur Arbilion

(Traersa)

Typhen s'avançait calmement sur le chemin, profitant pleinement du décor qui s'offrait à elle. Elle chevauchait tranquillement, observant au passage les différents groupes qui riaient gaiment. Puis elle se dirigea vers la foret, veillant malgré les apparences, sur les arbustes environnants le sentier.

La foret se trouvait dans une région ou la paix régnait en maitre. Même les peaux-vertes ou autre brigands ne risquait par des raids en ces lieux. C'est donc en toute quiétude que la Dame put traverser a cheval l'étendue Sylvestre.

Dans deux heures elle serait au portes d'Arbilion.

(Traersa)

Son avancée avait été reposante, la foret avait apaisée Typhen profitait de se moment de quiétude. Elle ménagea sa monture et mis deux bonnes heures à arriver au portes d'Avallion , la faim commençait à se faire sentir, aussi se dirigea t elle vers les portes de la cité afin de pouvoir profiter d'une auberge accueillante.

Typhen posa son pied droit sur un monticule de pierre et regarda l’horizon alors que le soleil se levait et venait illuminer de ses premières lueurs les sables dorés du désert d’Arbilion. C’était ici entre autre, que se déroulait sa future mission. Contrairement aux autres déserts, celui de cette région n’était pas un sauna naturel mais plutôt une étendue de sables chauds et doux au contact, le tout parcouru de brises fraîches.

Les chevaux sont peu utiles ici. Une monture n'est donc d'aucune utilité. Avallion la capitale, est située à deux heures de route comme précisé par l'aubergiste.

Les personnes qui l’avaient exploré ou qui avaient visité la région ne donnaient guère d’informations là-dessus. A vrai dire, uniquement celles qui s’étaient contentées de visiter Avallion, la Capitale de la région et sa légendaire arène, en étaient revenues vivantes. Les autres avaient disparus dans le désert corps et âmes. Il faut reconnaitre que les Nymphes d’Arbilion, véritable amazones guerrières -étaient et sont- peu disposées envers les étrangers et qui plus est la gente masculine. Mais il en faut bien plus pour faire reculer les dames d’Arendyl. Et c’est sur ceci que comptent les Immortels du Crépuscule pour faire barrage à l’influence des Cyth.
Un dernier petit bruit d’oiseau accompagna Typhen alors qu’elle s’avançait dans le désert des Héros légendaires…

(Traersa)

La jeune sylphe s'avança dans le désert durant une demi heure, puis se plaçant dans un creux entre deux dunes, et après avoir verifier que personne ne se trouvait aux alentours, elle retira les vétement offert par Morgan, puis se mit en position du lotus, là elle se concentra sur les représentation des amazones qu'elle avait pu apercevoir. La sylphe devint floue, laissant apparaitre un corps bien plus musclé. Le changement lui prit deux heure, c'etait la première fois que Typhen prenait cette apparence, et la tache était donc ardue, elle se releva saisit son miroir dans son sac pour vérifier le résultat. Aussitôt un sourire se dessina sur ses lèvres, et dans le même temps sa tenue de voyage se changea, elle rangea les affaires qu'on lui avait offert, avant de repartir

Il restait encore 1h30 a Typhen avant d'apercevoir les portes d'Avallion et ses senteurs nacrées d'épices orientales. D'ici la, ce serait le sable et les brises fraiches qui tiendraient compagnie a la Sylphe.

Cette dernière apparemment avait changée de forme. Déjà belle, elle l'était encore plus après avoir pris la physionomie des Nymphes locales. Mais il ne faut pas oublier que certaines compétences comme l'art de se battre avec une lance ne s'obtiennent pas aussi facilement. Comme beaucoup disent, le physique ne fait pas tout. Quelques chose de rapidement contré par les Immortels avec deux textes décrivant le maintien ,l'attitude & la façon de se battre des Nymphes.

Il n'y a guère de choses a chasser dans le coin pour les étrangers. Mais une fois arrivé a la Capitale, c'est une tout autre histoire...

(Traersa)

La milicienne n'espérait pas égaler les amazones, loin de la, mais elle pensait que son apparence, lui laisserait le loisir de pouvoir les approcher pour discuter, sans être attaquer à vue. Elle continuait donc à avancer en suivant la carte. Calmement mais malgré tout sur ses gardes.

On approchait du Zénith. Les nombreux marchés englués dans une toile de foules grouillante de vies furent la première chose que Typhen vit. Les Senteurs des épices mêlées aux parfums orientaux, le tout parsemé d'une apparence des mille et une nuit, Avallion apparaissait dans toute sa splendeur. Une Ville proposant de multiples services et qui accueillait toutes les espèces du Monde.

Un court extrait dans le journal de Typhen décrivait la Cité:

" Des Senteurs nacrées des onguents des Reines aux voiles des danseuses, je n'oublierai jamais Arbilion. Elle représente le Monde comme il était avant. Ni pêchés ni vertus. Ni Diable ni Idioties. C'est un monde qui croit à la divinités du Soleil. Des statues de faucons en or massif aux encens parfumant vos nuits, Arbilion vous emmèneras dans les mille et une nuit. Mon coeur demeureras en cette Terre."

(Traersa)

Typhen s'avançait dans la capitale, les senteurs étaient vraiment surprenantes, apercevant des Mylastes sous leur forme originelle, et ne semblant pas se cacher, ni craindre quiconque elle décida de reprendre son apparence bleutée. La jeune femme se sentait en sécurité dans cette environnement, aussi décida t elle de visiter simplement la ville, comme l'aurait fait un voyageur trouvant la capitale par hasard, puis émerveillé profité du spectacle.

Tout en faisant le tour de la cité elle chercha à repérer une auberge, qui lui permettrait de passer une nuit agréable, sans passer dans un établissement de luxe.

La milicienne chercha également à voir si la ville contenait une bibliothèque...

Une fourmilière dont la vie ne s'éteignait jamais. Même la Nuit. Voila ce qu'était Avallion. Des échoppes, des étalages regorgeant de tous les produits du Monde. Des marchands qui renégociaient inlassablement. Des auberges et des milliers d'individus.

Le plus dur était de trouver son chemin mais dans le journal donné par Morgan, il y avait une carte très précise de la ville. Mais le nombre effroyable de gens présents encourageait aussi la discussion.

Hardiens, Mylastes,Nephilims, Timorunsanu, humain, elfes... et même des Océanides se trimbalaient dans les rues.

Puis Typhen put enfin le voir. Le Colisée d'Avallion. L'arène légendaire d'Arbilion.Celle qui donnait naissance aux Héros de Mythes. C'était aussi le seul moyen de voir des Nymphes sans se faire écorcher. Quoique même ici, il ne fallait pas trop les regarder.


C'est une aubaine pour Typhen car le célèbre Championnat des Héros commence dans deux jours. Les foules seront nombreuses. Excellente occasion pour la dame de montrer ce qu'Arendyl sait faire au combat. Excellente occasion pour s'immiscer dans la culture locale et d'approcher les Nymphes,gardiennes de la porte de l'Esprit.

En attendant cet évènement, l'auberge était la première occupation mentale. Quelle aubaine! L'établissement " Le Repos du Guerrier" indiqué par la carte se trouvait à 300 mètres devant Typhen...

(Traersa)

Typhen après avoir très brièvement parcourut la ville, observa l'arène, elle était encore plus imposante que dans les descriptions qu'elle avait lu. Elle en fit le tour, puis se dirigea vers l'auberge le repos du guerrier indiqué sur sa carte.

En entrant elle se dirigea vers le comptoir et commanda une hydromel.

Du marbre aux grains rouge et noir et les tasse de thé cristalline au bec long et élancé, l'ambiance tranchait singulièrement avec ce qu'avait pu connaitre Typhen. Le comptoir sculpté et richement ornée montrait ouvertement la richesse du propriétaire des lieux. Il se tenait d'ailleurs au fond , sur des coussins en or, entouré de deux jeunes femmes habillées au minimum. Une pipe longue comme un calumet occupait son temps-libre. Il ne portait qu'une tresse comme chevelure et une barbe. Il faisait bien 85 kilos pour 1m70.

Ce qui fait office de " Barman" se tourna avec un air suspect vers Typhen. Il tendit la bouteille de Typhen avec un verre.


Le reste des clients eux, naviguait dans les brumes de leur drogues.

Les clients allaient et venaient sans pour autant faire attention aux étrangers. Il était de coutume de rencontrer ici, des gens de tous les horizons, toutes races...

Les senteurs imprégnaient la salle. Le Crépuscule commençait à baigner de ses premières lueurs les tasse en cristal tout en éclairant faiblement l'iris de Typhen...

(Traersa)

Typhen était restait sans voix un long moment, elle ne s'attendait pas du tout à ce genre d'établissement. Toutefois elle accepta avec un sourire la bouteille ainsi que le verre avant de demander.

Vous resterez t il une chambre, je souhaiterais profiter de votre cité quelques jours...

L’homme du comptoir se massa le menon pour indiquer qu’il réfléchissait. Puis il scruta rapidement son patron qui lui fit un signe d’approbation. Avant que Typhen n’ait pu voir quoique ce soit, deux clés lui furent présentées.

-La première vous donne accès à une chambre normale avec tous les services que cela inclut. La deuxième vous donne droit à une chambre comprenant un lit deux places doux et soyeux. Vous aurez un bassin remplit d’eau tiède avec savon aux senteurs de mandarines. Enfin des armoires à votre convenance pou ranger vos affaires. A noter que cette chambre et sur les hauteurs avec vue sur les jardins. Le Crépuscule y est magnifique. A vous maintenant de choisir la chambre qui convient à vos besoins… ou à votre bourse…

Typhen sourit :

-Je ne suis pas la pour ca bien que je ne doute pas qu'une mylaste puisse offrir de nombreuses possibilités pour ce genre de services.

La milicienne saisit une bourse de la main gauche dans une de ses poches puis la lança rapidement à l'homme qui lui avait lancé les clés, dans le même mouvement sa main droite avait renvoyé la clé de la chambre double.

-La chambre simple me suffira merci.

Puis la milicienne fit demi tour et se dirigea vers sa chambre.

Une fois Typhen partie, l’homme jeta un regard curieux vers le chef de l’établissement qui avait suivi la scène avec intérêt. La mylaste avait visiblement choisi une chambre sans aucune attraction particulière. La deuxième en revanche, constituait ce dont les femmes raffolaient.
Le patron se dégagea des deux femmes qui l’accompagnaient et s’approcha du comptoir.

-Elle a un corps svelte. Elle parait aussi sauvage. Indomptable dirais-je même. Elle devrait convenir à notre client. Vous la « préparerez » cette nuit.
-Oui patron.

L’homme obèse s’en retourna vers sa compagnie, apparemment satisfait de ses actions à venir.

Une fois Typhen partie, l’homme jeta un regard curieux vers le chef de l’établissement qui avait suivi la scène avec intérêt. La mylaste avait visiblement choisi une chambre sans aucune attraction particulière. La deuxième en revanche, constituait ce dont les femmes raffolaient.
Le patron se dégagea des deux femmes qui l’accompagnaient et s’approcha du comptoir.

-Elle a un corps svelte. Elle parait aussi sauvage. Indomptable dirais-je même. Elle devrait convenir à notre client. Vous la « préparerez » cette nuit.
-Oui patron.

L’homme obèse s’en retourna vers sa compagnie, apparemment satisfait de ses actions à venir.

Typhen entra donc la chambre qu’elle avait choisie. Celle-ci était suffisamment spacieuse sans frôler la largesse non plus. Elle comprenait un lit à une place, une simple baignoire. Une fenêtre de forme carrée oscillant vers le rectangle. Aucune vue sur le panorama extérieur. Une simple table non éloignée du lit permettait d’y déposer ses affaires. Elle n’était pas grande non plus.

Après les quelque instants où Typhen analysait la pièce. Un petit singe, 60 centimètres de haut, vint se poser sur le rebord de la fenêtre. Il s’agitait d’un air joyeux comme s’il venait de trouver ce qu’il cherchait. Il avait une queue aussi grande que lui qui se tenait toujours droite dans son dos. De ce fait, elle dépassait la petite tête d’au moins cinq centimètres. La créature simiesque ne semblait pas violente ou dangereuse. Elle sauta du rebord pour venir se percher sur le lit. Elle fixa de ses yeux Typhen. Puis sans prévenir, elle sauta sur la femme et alla se nicher sur son épaule gauche.
Elle enroula sa queue autour de du cou de Typhen,apposa sa tête contre celle de la fille, nicha ses petites pattes dans la chevelure de la Dame, sans lui faire de mal, et conclut par un :

-iiiiikkk !

(Traersa)

Typhen avait d'abord craint la réaction du petit singe, mais celui ci semblait plutôt docile, aussi sortit elle un peu de nourriture de son sac de voyage qu'elle déposa sur la table afin de nourrir le visiteur.

Puis elle passa un regard par la fenêtre, le fait que celle-ci reste ouverte ne lui plaisait pas du tout aussi la ferma t elle rapidement, Si le singe voulait sortir après son repas elle lui rouvrirait la fenêtre.

Tranquillement elle s'installa sur son lit pour réfléchir aux événements de la journée.

Quelques minutes plus tard la jeune femme se leva, profita d'un bain relaxant. Après une demi heure d'émulsions parfumées. Elle vérifia que la fenêtre était toujours fermée, puis plaça l'une des chaises derrière la porte, pour être informée de toute tentative d'intrusion. Puis elle alla se coucher, demain elle aurait besoin de parcourir un peu la ville.

Le singe quitta son perchoir humain pour aller étudier la nourriture. Il découpa une petite portion avec ses doigts et la goûta. Il finit par absorber la totalité. Ensuite, il revint sur l’épaule de Typhen et attendit que sa nouvelle maitresse, sorte de ses pensées. Avec un petit « iikk », il regarda le Crépuscule via la fenêtre dorénavant fermée, alors que la belle prenait son bain.

Le singe ne fut pas découragé, quand elle alla dormir dans le lit. Il se lova au niveau de l’épaule de sa maîtresse, sur l’oreiller.

Minuit.

La porte fut ouverte d’une manière très douce, frisant le surnaturel. La chaise ne fit pas de bruit. Une silhouette massive entra. C’était un homme. Jeune apparemment, il faisait un mètre quatre-vingt et musclé à souhait. Il se déshabilla et il apparut dans toute sa virilité. Il marchait doucement, pied nu et ne créait pas de bruit. Cela aurait été presque parfait. Cependant, une porte même ouverte sans bruit, ne peut s’empêcher de laisser passer des courants d’air.

Le vent réveilla le singe, qui dans la seconde où il prit conscience de la situation s’agita dans tous les sens et gémissant, tirant Typhen des nébuleuses nuits d’Avallion. L’homme mit un coup au singe, qui envoya la pauvre bête valdinguait contre le mur. Avec une rapidité surprenante, il attrapa Typhen et la plaqua contre le mur, le corps parfaitement sculptée de la Dame contre le torse musclé.

La mylaste se débattait visiblement. Tout n’était pas très clair dans le noir. Le singe reprit ses esprits et courut vers certaines des dagues de la belle, en logeant une dans la main de la belle, avec des « iikkkss » hystériques.

Il était d’ailleurs temps, car si le bel apollon allait honorer Typhen, la réalité rattrapa la situation. Deux canines longues, qui auraient rendu jaloux un cobra, s’approchaient du cou de Typhen…


HRP/ RP interdit au moins de 18 XD

Typhen fut réveillée par les cris du singe, sentit le danger elle tenta de se relever, mais son agresseur était beaucoup plus fort qu'elle, le singe fut alors éjecté, mais il revint à la mylaste avec l'une de ses dagues, qu'elle planta dans la cuisse droite de l'homme en hurlant :

-INÄR !!!!

Instantanément les runes de pouvoir s'activèrent enflammant la lame, Typhen tenta ensuite de se dégager pour faire face à son agresseur.

Le vampire émit un râle quand la lame brûla sa chair. Il répondit par une gifle sur le visage de Typhen. Mis ce fut suffisant pour qu’il recule, occupé à enlever la dague. Le singe, lui, ne perdit pas de temps et sauta sur les épaules de l’homme. Là, il aveugla le vampire et essaya de lui tirer la tête en arrière comme pour le dénuquer. Une diversion fatale en ce moment crucial…

Typhen ne se demanda pas une seconde comment le singe pouvait l'aider à ce point, elle annonça :

-Hyarma !!

Et la dague qui était dans son sac se retrouva instantanément dans sa main gauche, puis visant la gorge de son adversaire elle articula

-Calë !!

Et la lame s'auréola de lumière...

Le vampire eut du mal à se débarrasser du singe car celui-ci gesticulait dans tous les sens. Un coup il aveuglait l'ange de la nuit, et dans la minutes qui suivait, frappait de ses petites mains le visage de l'homme. mais il repartit en un vol plané quand le vampire s'énerva. Sauf que le temps qu'il s'en débarrasse, il sentit une lame froide et lumineuse ,s'insinuait dans sa gorge.La lame avec sa force de départ et sa vitesse décapita l'homme.


Le singe avec des cris hystériques à n'en plus finir, vint se reloger sur l'épaule de Typhen. Il se cacha le visage de ses petites mains.