Maître d'arme

MAÎTRE D’ARMES

Les Maîtres d’Armes sont des chevaliers mais s’en distinguent par leur habillement, leurs armements, leurs connaissances guerrières et leur discipline. En effet, ces chevaliers d’élite sont recrutés dès leur plus jeune âge. Ils entrent dans des écoles où le combat est élevé au rang d’art afin de devenir des «Maîtres d‘Armes». Ces écoles sont le symbole de l’apprentissage de la bravoure par le combat en vue de la protection de plus faible. Cette éducation militaire fait d’eux les meilleurs stratèges de notre « Terre sans nom ». Ils conduisent des commanderies, des corps d’élite d’une grande renom qui mènent d’âpres guerres. Ils sont des experts dans les coups de main, dans les escortes, dans les embuscades et surtout dans les assaut de forteresses et dans les sièges. Ils ont développé au fil des générations de « Maîtres d’arme » de larges connaissances militaires aussi bien offensives que défensives Les « Maîtres d’armes sont également formés à la création et à l’entretien des armes. Leur production d’armes est très prisée par les soldats du monde entier et les armes ont la réputation de trancher tous les épieux et les boucliers et les pieds et les poings et les selles et les poitrines des ennemis. Les «Maîtres d’armes » sont également initiés à la préparation d’une table et tout l’art de recevoir des hôtes. La plupart témoignent d’un grand raffinement par rapport aux mœurs de notre temps. Pour ceci, ils font preuve de grande largesse car ils méprisent les richesses, refusent d’en accumuler et, au contraire, les dissipent pour le plaisir et par les grandes chères. Ils dépensent pécunes sans compter et sont de très mauvais négociants. Ils éprouvent en effet un dédain envers les marchandages et espèrent la gloire non pas en commerçant, mais à la pointe de leur épée en accomplissant exploits et prouesses. Etant généralement de condition noble, ils ne s’attachent pas aux travaux de la terre non plus, et laissent ce labeur aux cerfs souvent allant jusqu‘à leur ruine. Mais pour autant, leurs entretiens ne leur coûtent rien. Ils sont au service d’un seigneur ou d’une dame, le protecteur qui subvient à leur besoins. Le « Maître d’arme » est lié par des échanges de service et d’obligations envers ces derniers, et l’on comprend ainsi pourquoi le sens de la loyauté leur parait essentiel. Ils font preuve d’une certaine ferveur religieuse, qui leur procure quelques connaissances dans les charmes mais n’ont jamais fait de grands mages. L’idéal des « Maîtres d’armes » se résumerait en un accord de loyauté absolue envers des croyances et des engagements auxquels toute la vie d’un chevalier est soumise.