Source de la vie

Pour nous, les océanides, il est primordial de vivre a proximité de l'eau. Notre corps s'y plait et cela est vital comme l'oxygène pour les humains. L'histoire qui va débuter nous entraine dans cette complexité qu'est la science et le corps.

Nous sommes le 2 Mars de l'ère VI du Monde, an 23.

Le vent souffle sur la plage de cette ile située au large des cotes au Nord. Les rivages sont fouettés doucement par les vagues alors que quelques enfant océanides jouent avec des coquillages.

Les vagues heurtent les récifs ou lèchent doucement le sable fin. Le navire lui arrivait sur la face Ouest de l'ile et ne s'attardait nullement a regarder le paysage. la vigie avait crier "Terre", l'équipage s'affairait donc aux préparatif de débarquement. ceux-ci étaient simple et n'étaient composés que d'une chaloupe et six marins.

Dreymar regardait imperceptiblement l'ile. C'était lui que son maitre avait chargé d'explorer cette nouvelle terre. Avec un dernier soupir il se résigna a cette mission fastidieuse et embarqua dans la chaloupe.

Un des marins, un nain, regardait l'île qui grossissait à vue d'oeil. Il mis sa rame en position et attendit que le chef de l'expédition fasse son entrée.

Un petit groupe d'océanides, des enfants, jouaient sur les bords environnants de la plage. Puis après avoir trouver un coquillage l'un d'eux vit le navire et alerta les autres. Des étrangers étaient sur le point d'arriver. Excitant et à la fois menaçant.

Dans les montagnes de cette ile, un beau dragon vert avait fait son nid. Le matin il avait pour habitude de partir chasser. Il se posa sur le col et regarda l'horizon. ce qu'il vit le perturba. Un navire approchait. Il avait mis une chaloupe a la mer. Que voulaient-donc ces étrangers?

La chaloupe approcha du rivage. Non pas de l'endroit ou jouaient les enfants mais d'un petit coin avec une foret. Le capitaine de la petite embarcation mit un pied dans le sable et scruta le paysage de manière a analyser pleinement la situation. Il fit un pas en avant et se dirigea tout d'abord vers un bosquet. Il se tourna ensuite pour faire face a ses hommes.

-Allez ramasser du bois pour le feu et dressez un campement. Organisez aussi vos tours de gardes. Exécution!

Le nain s'en alla a la recherche de bois. Non sans grommeler évidemment. Ce chef préférait se dorer la pilule qu'accélérer les choses pour être rapidement de retour chez eux.

Il ramassait toutes les branches possibles tout en regardant le paysage et ses sens restaient en éveil.

Les enfants Océanides avaient vu la chaloupe accostait. Ils regardaient de loin les nouveaux venus faire leur campement. un sentiment naissant de panique les gagna. Il fallait prévenir leur cité. Ils coururent vers l'autre versant de l'archipel. dans quelques heures ils seraient de retour.

Le capitaine remuait son thé. Il était un peu en colère de cette mission. Il aurait mieux aimé rester à se prélasser sur le pont du navire que de fouler une île.

-Veillez à dresser les tentes correctement. je veux un changement de garde toutes les heures. deux sentinelles. Une à l'extrémité Sud l'autre au Nord. Faites cuir le repas de demain aussi. debout tout le monde à 7h. Nous aurons beaucoup de travail.

Le nain bougonna comme à son habitude et prit le premier tour de garde à l'extrémité Sud. Il s'assit sur un tronc fraichement coupé et regarda l'horizon tout en restant en alerte.

Les enfants avaient enfin atteint la Cité des Océanides. Ils pénétrèrent dans la vaste et somptueuse ville avec toute fois une appréhension. Quelque chose clochait et c'est quand de nombreux cadavres apparurent que l'effroi saisit la jeunesse des mers...

Rien d'étrange en cette nuit. C'était d'un ennui. Le capitaine dormait à l'aise dans sa tente. On ne l'aurait pas cru mais la soirée fut fraiche. Un bon feu tenait chaud et la monotonie menaçait de faire tomber tout le monde dans le sommeil. Mais le nain lui restait aux aguets. Sur cette ile il y avait forcement quelque chose qui clochait...

C'était des sentiments indescriptibles qui submergeaient la jeunesse océanide.La peur, l'effroi, le chagrin... On ne savait pas réellement comment décrire leurs visages.

Ils avancèrent prudemment. Certains corps étaient des parents. Les yeux inertes, les filets de bave dégoulinant, l'horreur pure.

L'endroit semblait désert. C'était a se demander ce qui s'était passé.

Le matin vînt et le capitaine sortit de sa tente en grommelant. Il affuta sa lame avant de la ranger dans fourreau. Il fit l'inspection de ses troupes et les divisa en plusieurs groupes chacun chargé d'une chose bien précise. Dix hommes accompagneraient le capitaine à travers la jungle. Les autres s'occuperaient de la sécurité et du maintien du camp.

Il fit signe à son groupe et s'enfonça dans la jungle.